Brullioles


Bien ensoleillé, en position d'endroit et protégé du nord par le Mont Pothu et le crêt Montmain, Brullioles, dont le nom viendrait de brogiolis qui en patois signifie "petit bois", bénéficie d'une situation exceptionnelle à mi-pente qui lui épargne les nappes de brouillard qui noient les vallées du Cosne et de la Brévenne.

La tradition veut que cette commune ait existé dès l'époque romaine mais rien ne permet de l'affirmer puisqu'aucune découverte archéologique n'a été effectuée malgré la proximité de la voie romaine qui traverse la commune voisine de Brullioles.

De 1600 à 1300 ans avant JC, les Ségusiaves (peuple de la Gaule celtique établi sur la rive droite du Rhône), nombreux dans la région, connaissaient déjà le Mont Pothu (818 m), comme point stratégique dominant la vallée du Cosne jusqu’à la Brévenne. Par la suite, les Romains se sont servis de ce promontoire pour surveiller la voie Lyon-Bordeaux. Les hameaux de Villecourt (villa), Pitaval ( Podus-vallis), Pothu (podium) ou Montisuel (petite colline) n’y sont pas étrangers. Les constructions des corps de fermes en « ferme forteresse » quadrilatère entièrement clos (murs de pierres aveugles), sont le signe de l’empreinte qu’ils ont laissé.

Le nom de Brullioles apparaît dans les vieux manuscrits au XIIème siècle, vers l’an 1100. L’église est donnée à l’Abbaye de Savigny par Hugues, Archevêque de Lyon.

Au XIIIème siècle, la Seigneurie de Brullioles faisait partie des possessions de la famille d’OINGT, puis au XIVème siècle, de la famille de BUILLEUX, avec Arthaud de BUILLEUX, damoiseau de Brullioles. La Paroisse fit ensuite partie de la Seigneurie laïque de Saint Laurent de Chamousset jusqu’à la Révolution.


Les mines de Jacques Cœur

Au XIVème siècle, Hugues JOSSARD, bourgeois de Lyon, découvrit des mines de plomb argentifère à proximité du ruisseau du Cosne qui se jette dans la Brévenne. L’exploitation commença sous la direction d’Etienne d’EPINAC en 1403 mais très rapidement elle fut reprise en main par Jacques CŒUR, nommé par le roi Charles VII, grand argentier du royaume de France en1440. Actuellement, il ne reste rien de cette exploitation minière, si ce n’est quelques vestiges de vieilles murailles sur les lieux autrefois occupés par les mines.

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